Historiquement, les hauts plateaux du massif de Saint-Michel Freyr étaient occupés par des landes aussi appelées landes à bruyères communes, dites callunes. Ces habitats, lorsqu’ils sont en bon état de conservation, sont des lieux d’accueil importants pour la faune et les pollinisateurs.
Lorsque les landes ne font pas l’objet d’une gestion, les buissons finissent par mourir et la régénération est impossible sur l’épaisse litière acide. Dans ces conditions, la molinie, espèce floristique de faible intérêt écologique, est souvent la seule espèce présente.
Une des mesures de gestion préconisée au sein de cet habitat est son entretien par fauche avec exportation de la coupe pour appauvrir le milieu et favoriser ses espèces typiques, dont la callune.
Dans la forêt de Saint-Michel, cette manœuvre s’est déroulée en fin d’été à l’aide d’un cheval de trait. Un des avantages de cette méthode au détriment de la fauche machinée est qu’elle génère moins d’impacts néfastes sur ce milieu sensible. Par exemple, le passage du cheval minimise le tassement du sol et limite la pollution de l’air et de l’environnement en général. De plus, la fauche à cheval permet d’éviter des dérangements trop importants des zones de refuges pour la faune.