La sainte Catherine (le 25 novembre) marque le début de la période favorable à la plantation des arbres. Le sol n'est pas gelé et permet dès lors aux racines de bien s'installer avant les grands froids.
Toujours grâce à la subvention PwDR (obtenue pour la restauration écologique des prairies de la Masblette), un verger de 24 arbres hautes tiges a été installé ce jeudi 26 novembre : 18 pommiers, 3 poiriers et 3 pruniers qui feront le délice des enfants qui fréquentent le CRIE (Centre Régional d'Initiation à l'Environnement), juste voisin de la parcelle.
Pourquoi un verger de hautes tiges?
Les vergers hautes tiges (il s’agit d’arbres fruitiers dont le tronc fait plus de 2 m de haut), autrefois très présents en Belgique, ont pratiquement disparu aujourd’hui, remplacés par des vergers basses tiges industriels. Or ces arbres et vergers présentent de nombreux avantages : ils vivent plus longtemps, sont très résistants et demandent peu d’entretien. Ils sont l’héritage du savoir-faire et des croisements opérés par nos ancêtres, pour offrir un panel de goûts et de saveurs. Enfin, ils accueillent une grande biodiversité. Les vieilles cavités des arbres sont prisées par bon nombre d’oiseaux (le rougequeue à front blanc ou la chouette chevêche par exemple) qui y élèvent leur nichée, tout comme le lérot ou certaines chauve-souris. Sous les écorces, des coléoptères colonisent le tronc des vieux arbres. D’autres insectes sont directement liés à la diversité floristique : des papillons les parcourent à la recherche de plantes hôtes. Des abeilles ou des bourdons s’affairent sur les fleurs et participent à la pollinisation. Enfin, de nombreux mammifères visitent le verger, pour se nourrir ou se reproduire.