L’an dernier, l’équipe en charge du projet s’est attelée à restaurer plusieurs milieux naturels du massif grâce aux subsides du Programme wallon de Développement Rural.
Ces travaux avaient pour but de :
- Restaurer 54 hectares de forêts alluviales en agissant sur la régénération du hêtre au profit d’essences davantage adaptées à ce type de milieu comme l’érable, le frêne, l’aulne ou encore l’orme et qui manquaient alors de lumière et d’espace.
- Recréer 7 hectares de landes à bruyères, en étrépant les plateaux envahis par la molinie afin d’y semer à la volée la callune fraichement tondue.
- Creuser une trentaine de mares intra forestières afin d’accentuer le réseau de mares et d’étangs de la forêt, de créer un maillage écologique intéressant et d’accroitre le nombre d’habitats propices à l’accueil et au développement de diverses espèces.
- Convertir des zones mises à blanc en forêts feuillues diversifiées en y remplaçant l’épicéa (planté à l’époque sur des sols peu adaptés) par du chêne, du bouleau, du sorbier, du saule à oreillette, etc.
Un an plus tard, on peut apercevoir de l’érable ou du frêne qui se régénèrent entre les baliveaux de hêtre laissés sur place dans le fond des vallées, des jeunes pousses de bruyères qui apparaissent doucement au niveau des zones étrépées, une colonisation tant faunistique que floristique des mares et des chênes et autres essences qui se développent dans les clôtures installées dans le courant de l’année passée.
Pour plus d’infos
De belles évolutions motivantes pour la suite du projet ! Affaire à suivre pour assurer le maintien de ces premiers signes positifs…
Avec le soutien de :